Des objets connectés pour la santé oui, mais on doit mesurer l’importance de l’humain dans un contexte médical. Les médecins ont souligné l’importance d’un regard humain sur les diagnostics.
L’œil humain indispensable pour la médecine
Les outils connectés de santé ne doivent pas être utilisés les yeux fermés. Une vérification humaine est à ce jour encore nécessaire.
Après sa sortie de l’hôpital, un patient souffrant d’une infection pulmonaire chronique a reçu des appels de vérifications automatiques : combien de fois avez-vous utilisé votre inhalateur de secours dans les dernières 24 heures ? Comment vous sentez-vous ? Mieux ou pire qu’hier ? Cet appel automatisé nécessite la participation active du patient, une façon aussi de de le responsabiliser, le rendre plus attentif face à ses troubles ?
Ce programme de transition numérique médicale envoie une série d’appels aux patients récemment sortis de l’hôpital pendant environ deux semaines : selon leurs réponses aux questions de vérification, des médecins humains prendront le relais.
Numérique et humain étroitement liés
Proposée par la société Emmi, qui conçoit des programmes médicaux où le patient est sollicité, offre de plus en plus de moyen d’interagir avec les patients : toutefois, les hôpitaux veulent accroitre l’efficacité de leurs services sans perdre son humanité à travers le lien important entre le patient et son médecin.
Pour le président de Santalucia Group, cabinet de conseil axé sur l’expérience des patients, estime que l’efficacité apportée par les objets connectés santé doit être étroitement liée avec l’empathie humaine, pour obtenir des résultats de qualité.
Etendre les services automatisés
MetroHealth prévoit d’utiliser les dispositifs automatisés d’Emmi à partir de l’été prochain. Après avoir testé pendant 6 mois HealthLoop – qui envoie des e-mails automatiques à une base de patients dans le domaine orthopédique, la société souhaite étendre ce service à d’autres domaines auxquels il touche.
« Je pense que la technologie peut nous aider à devenir beaucoup plus efficace, mais je pense aussi qu’il faut être très prudent » explique la présidente du groupe Santalucia.
Nate Hunt, quant à lui, directeur de l’organisation de soins d’UHS, souligne que l’économie du système automatisé ne doit pas se faire aux dépens des besoins individuels, de l’empathie et de la personnalisation.