La capitale française arrive désormais en 6ème position au classement mondial de l’Internet des objets, faisant d’elle l’une des villes à suivre dans le secteur des objets connectés.
L’analyste financier allemand IoT Analytics se penche sur l’industrie de l’IoT et vient de publier le classement mondial des villes les plus dynamiques dans le secteur. Et Paris s’y classe 6ème, derrière le leader mondial incontesté San Francisco, et après Londres, véritable capitale européenne de l’IoT.
Le classement est opéré à partir de données liées à la dynamique des grands groupes mondiaux spécialisés sur le secteur de l’Internet des objets tels que :
– Les grands groupes financiers, basés à Londres et New York,
– L’industrie pharmaceutique, en Suisse et au New Jersey,
– Les compagnies automobiles, au Japon, dans le Michigan et en Allemagne,
– Et tout autre groupe dédié au web et à l’Iot : en Californie
Ce classement prend en compte la dynamique des start-ups et de tous types d’entreprises et grands groupes qui vendent des appareils connectés, fournissent des écosystèmes majeurs autour de l’IoT ou agissent en tant qu’acteurs principaux du secteur. Paris se classe juste derrière Los Angeles grâce à une forte concentration de fabricants d’objets connectés, soit 50% des entreprises IoT pour cette seule ville. Paris apparaît aujourd’hui comme l’un des viviers les plus prometteurs du secteur sur les années à venir. Selon le classement, la capitale française se trouve juste après Boston et Los Angeles, Los Angeles étant également productrice d’objets connectés.
Cette étude révèle que les villes de ce classement vont garder leur position de leader, mais également avoir un poids de plus en plus important dans le secteur. Les villes les plus favorisées sont celles qui auront misé sur une stratégie longue durée prenant en compte :
– la proximité d’entreprises de production d’objets connectés afin de pouvoir obtenir du feedback et améliorer rapidement les produits,
– avoir un vivier d’employés qualifiés qui vont voir leur expertise et leurs compétences évoluer en même temps que les technologies disponibles,
– faire partie d’un écosystème local d’entreprises IoT (comme dans la Silicon Valley, en Californie, ou la FrenchTech), afin de pouvoir nouer des relations durables et des partenariats utiles au développement de l’entreprise.
Ce classement apparaît ainsi comme un premier indicateur concernant les régions du monde qui vont le plus bénéficier du potentiel économique de l’IoT, notamment en terme d’emplois et de revenus.