Que devriez-vous faire de votre PC après la fin du support Windows 10 ? Suivez le guide pour garder votre ordinateur portable fonctionnel.
Microsoft tourne la page de Windows 10, mais alors, que faire de votre PC ? Des millions d’utilisateurs n’ont effectivement pas encore basculé sur la nouvelle version. La fin du support inquiète, car elle pourrait condamner de nombreux ordinateurs encore performants. Heureusement, nous ne sommes pas à court de solutions !
La fin du support Windows 10 ne signifie pas la fin de votre PC
En fait, la fin du support marque surtout la fin des mises à jour de sécurité et des correctifs. Rassurez-vous, car tout n’est pas perdu pour autant. Microsoft a finalement accepté de prolonger la durée de vie du système, sous certaines conditions.
Quelle est la nouvelle décision de Microsoft ?
Des associations comme HOP (Halte à l’obsolescence programmée) ont mis la pression sur Microsoft. C’est ainsi que la compagnie a accepté de prolonger le support gratuit de Windows 10 jusqu’en octobre 2026. Cette extension s’appelle ESU (Extended Security Updates). Grâce à elle, vous pouvez continuer à recevoir des mises à jour critiques pendant un an supplémentaire. Pas de Windows 10 ne signifie donc pas que votre PC est à jeter.
Mais attention, car l’accès à l’ESU n’est pas automatique. Pour en profiter, vous devez avoir votre PC à jour Windows 10, version 22H2, et vous connecter impérativement avec un compte Microsoft. L’inscription, parfois capricieuse (il faut guetter le bouton dans Windows Update !), est progressive.
Concernant les professionnels, la politique est bien différente. L’ESU est une option payante. Les entreprises, collectivités ou associations doivent s’acquitter d’une licence dont le prix augmente chaque année :
- 1ère année (Oct. 2025 – Oct. 2026) : Environ 52 Euros / PC
- 2ème année : Environ 105 Euros/ PC
- 3ème année : Environ 219 Euros / PC
Un point crucial, souvent oublié, concerne la suite bureautique ou Office. Si la fin du support Windows 10 approche, celle de Microsoft 365 (sur Windows 10) suit la même date. Cependant, les mises à jour de sécurité pour M365, elles, continuent pendant trois années de plus. Soit jusqu’en octobre 2028. De quoi voir venir sereinement la transition !
Pourquoi est-ce risqué d’utiliser Windows 10 sans mettre le PC à jour ?
Continuer à utiliser Windows 10 sans correctifs représente un véritable danger pour votre ordinateur. De fait, les failles de sécurité se multiplient avec le temps. D’autant plus que les pirates exploitent ces vulnérabilités pour voler les données des utilisateurs. Ils peuvent également transformer les ordinateurs en outils d’attaque.
Même si votre appareil semble fonctionner normalement, il devient progressivement plus vulnérable. Les experts déconseillent donc fortement de conserver un système non mis à jour, surtout pour un usage connecté. Préférez ainsi une alternative sécurisée pour votre PC lorsque le support Windows 10 ne sera plus disponible.
Quelles solutions existent pour prolonger la vie de votre PC ?
La fin du support officiel peut aussi être l’occasion de redonner un second souffle à votre appareil. Plusieurs solutions simples vous aideront à continuer à l’utiliser sans dépenser une fortune.
Peut-on passer à Linux pour prolonger son ordinateur ?
Oui, et c’est même une excellente option. Installer une distribution Linux, c’est donner une seconde vie à votre ordinateur, même ancien. Ce système libre et gratuit est devenu beaucoup plus accessible. Des distributions comme Ubuntu, Mint ou Zorin OS proposent par ailleurs une interface claire et intuitive. Elle se montre idéale pour les utilisateurs débutants qui cherchent une alternative pour leur PC après Windows 10.
L’installation se fait en outre à l’aide d’une clé USB bootable, sans grosse difficulté. En quelques étapes, vous obtenez un système rapide, stable et sécurisé. De plus, la communauté du libre propose une entraide précieuse. De nombreuses associations organisent par exemple des “install party” pour accompagner les nouveaux venus.
Côté logiciels, la transition se fait aisément grâce à des alternatives gratuites. LibreOffice remplace par exemple la suite Office tandis que GIMP tient lieu de Photoshop. D’autre part, Firefox ou Chromium assurent la navigation web.
Quelles parties du PC changer après la fin de Windows 10 ?
Vous n’avez pas toujours besoin de changer d’ordinateur. Beaucoup de modèles non compatibles avec Windows 11 peuvent continuer à fonctionner efficacement sous Windows 10 ou Linux. Certaines distributions Linux légères fonctionnent d’ailleurs sur des appareils âgés de plus de 20 ans.
Si toutefois votre machine montre des signes de fatigue (démarrage lent, stockage saturé), des améliorations simples sont possibles. Installez par exemple un SSD à la place d’un disque dur classique pour optimiser la vitesse. Vous pouvez aussi augmenter la mémoire vive ou effectuer une réinstallation complète.
Quid de la migration forcée vers Windows 11 ?
L’échéance de la fin du support Windows 10 au 14 octobre 2025 a mis Microsoft sous pression. Quitte à brouiller les pistes !
Bien que l’installation de Windows 11 exige une puce TPM 2.0, de nombreux utilisateurs ont vu leur PC recevoir la notification de mise à jour gratuite. Ce paradoxe des PC non éligibles est une manœuvre claire pour pousser les millions d’utilisateurs restants à abandonner Windows 10.
Néanmoins, migrer vers Windows 11 sur un PC non supporté reste une démarche risquée. Si vous passez outre les restrictions de compatibilité, vous vous exposez à des problèmes de stabilité, de compatibilité des pilotes et à des failles de sécurité potentielles.
Cette migration pressante est liée à la vision de Windows 11 comme la base du futur « AI-PC ». En faisant passer de force les utilisateurs de Win 10 à son successeur, Microsoft prépare le terrain pour l’intégration complète de l’IA.
Le nouveau systéme est conçu pour être « AI-native », avec un assistant Copilot intégré. Ce dernier surveille et agit sur l’intégralité de l’OS (Copilot Vision, Expériences Agentielles). Pour les utilisateurs, l’enjeu n’est donc pas seulement d’éviter les risques liés à la fin du support Windows 10, mais de s’adapter à un nouvel écosystème IA.
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