En Chine, ils sont en train d’expérimenter un centre de données sous-marin pour lutter contre la surchauffe des serveurs.
La Chine essaie un centre de données sous-marin capable de réduire drastiquement la consommation en énergie. Ce projet vise à exploiter les courants marins pour refroidir les serveurs sans utiliser d’air conditionné. L’initiative illustre la volonté du pays de combiner technologie et durabilité énergétique.
Les avantages du centre de données sous-marin de la Chine
Un centre de données sous la mer bénéficie naturellement du froid des océans pour limiter la surchauffe des serveurs. Cela diminue jusqu’à 90 % l’énergie normalement consacrée au refroidissement. De plus, le projet chinois utilise surtout des énergies renouvelables. Parmi elles, on a par exemple l’électricité produite par des parcs éoliens offshore
La mise en mer d’un pod préfabriqué simplifie en outre la construction et l’entretien. Un segment du centre de données sous-marin de la Chine reste au-dessus de l’eau. Ceci, afin que les techniciens puissent y avoir accès. Un revêtement anti-corrosion protège par ailleurs la capsule pour assurer la durabilité des serveurs.
Quels impacts économiques peut-on attendre de cette technologie ?
Le centre peut séduire les sociétés à forte consommation informatique. Les fournisseurs comme China Telecom bénéficieront notamment de coûts énergétiques réduits. De plus, l’État chinois soutient cette initiative, ce qui illustre un investissement stratégique pour l’IA et le cloud. Ce centre de données sous-marin pourrait également stimuler la compétitivité technologique de la Chine à l’échelle mondiale.
Quels défis techniques restent à résoudre pour un déploiement massif ?
L’installation sous l’eau implique des soucis liés à la corrosion, aux connexions internet et à la pression océanique. Les ingénieurs doivent alors garantir l’aspect étanche et la sécurité des serveurs sur le long terme. De plus, la communication entre le centre et le continent nécessite des câbles robustes et fiables. La réussite technique de ce projet pourrait donc définir les standards des futures infrastructures sous-marines.
Les risques écologiques du centre de données sous-marin en Chine
La chaleur qu’émet le centre pourrait modifier l’écosystème local. Cela risque alors d’attirer certaines espèces et d’en repousser d’autres. Les chercheurs insistent qu’on doit étudier l’impact thermique avant qu’on le déploie à grande échelle. Les tests préliminaires indiquent par ailleurs que les variations de température restent limitées autour du pod. Une vigilance continue sera néanmoins nécessaire pour protéger la biodiversité marine.
La Chine peut-elle changer l’avenir des centres de données ?
Le centre de données sous-marin représente une innovation stratégique pour le cloud et l’IA. Il pourrait d’ailleurs compléter les installations terrestres sans les remplacer totalement. Cette solution contribuerait à réduire la consommation énergétique et l’empreinte carbone des services numériques. Elle montre également comment technologie et écologie peuvent converger pour relever les défis du futur.
Comment ce projet se compare aux expériences passées ?
Microsoft avait testé un centre similaire au large de l’Écosse en 2018, mais il n’a jamais été mis en vente. Le projet de la Chine pour un centre de données sous-marin est l’un des premiers à viser une exploitation réelle et durable. Les leçons tirées de l’expérience en Europe ont aidé à optimiser le design ainsi que la sécurité. Ce succès pourrait ensuite inspirer d’autres pays à explorer les infrastructures numériques sous l’eau.
Quels secteurs pourraient tirer profit de cette technologie ?
Les centres de données sous la mer sont particulièrement adaptés aux services à forte demande. Pour ne citer que l’IA et le cloud du gouvernement. Ils proposent un refroidissement naturel et des coûts énergétiques réduits. Ces derniers sont importants pour les sociétés à grande échelle.
Mais ce n’est pas tout ce que ce projet a à proposer. Le centre de données sous-marin de la Chine pourrait aussi stimuler l’innovation dans les zones côtières et offshore. Cette initiative pourrait également devenir un modèle pour les projets digitaux respectueux de l’environnement.
- Partager l'article :
