Alors que la fibre optique est déjà bien installée dans les réseaux domestiques et professionnels, son arrivée dans le secteur automobile marque un pas de géant. ZF innove avec l’Ethernet optique multi-gigabit, conforme à la nouvelle norme IEEE 802.3cz-2023. Cette technologie permet des transferts ultra-rapides et fiables. Elle réduit également le poids et la consommation énergétique des véhicules. Elle s’impose comme un pilier des véhicules définis par logiciel (SdV) de demain.

Une percée technologique qui s’appuie sur la fibre optique
Jusqu’ici cantonnée aux réseaux domestiques ou professionnels, la fibre optique commence à se frayer un chemin dans les véhicules de demain. ZF mise sur cette technologie pour équiper son supercalculateur ProAI d’un Ethernet optique multi-gigabit, compatible avec la norme IEEE 802.3cz-2023. L’objectif est clair : répondre aux besoins croissants en bande passante des voitures définies par logiciel et anticiper les futures exigences de connectivité.
Cette norme autorise des vitesses de transfert qui pouvent aller jusqu’à 50 Gbit/s, sur une distance pouvant atteindre 40 mètres. Une performance qui pourrait transformer la manière dont les véhicules communiquent en interne, qu’il s’agisse de voitures, camions ou bus. « Cette transmission ultra-rapide est une technologie clé pour les futurs systèmes électriques des véhicules définis par logiciel », affirme Oliver Briemle, en charge du Cross-Domain Computing chez ZF.
Une réponse aux défis de l’automobile connectée
La conduite autonome, l’infodivertissement ou encore les services connectés exigent une infrastructure réseau ultra-performante. C’est précisément ce que propose la fibre optique face aux limitations des câbles en cuivre. Grâce à une immunité naturelle aux interférences électromagnétiques et une fiabilité accrue, les fibres OM3 utilisées par ZF garantissent une transmission stable, même dans les environnements les plus contraignants.
Outre la performance, c’est aussi la question du poids qui entre en jeu. La fibre optique est nettement plus légère que le cuivre, elle contribue à réduire la consommation énergétique globale du véhicule. Un avantage non négligeable dans un secteur en quête de gains d’efficience et de sobriété énergétique.
Un pari sur l’évolutivité et la production de masse
Ce qui rend cette innovation particulièrement prometteuse, c’est sa capacité à s’intégrer facilement aux architectures existantes. Le câblage optique reste inchangé, même si les calculateurs évoluent. Une simplicité d’intégration qui favorise l’adoption à grande échelle. La production en série est attendue dès l’année prochaine. Ce calendrier serré est rendu possible par l’exploitation de composants largement disponibles sur le marché, comme les fibres OM3, les VCSEL et les photodiodes. Résultat : des coûts réduits et une meilleure maîtrise industrielle.
Ce sont deux critères décisifs pour l’adoption massive de cette technologie dans l’automobile. Si l’on regarde plus loin, cette évolution s’inscrit dans une dynamique plus large d’optimisation des canaux de communication internes aux véhicules. ZF réduit la latence, la consommation d’énergie et la complexité des transmissions.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
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