Alors que l'année 2025 débute, plusieurs États ont pris des mesures pour réduire, voire éliminer, les taxes sur les produits alimentaires. Cette tendance s'inscrit dans un effort bipartite visant à rendre l'alimentation plus accessible pour les consommateurs. Du Kansas à l'Arkansas, en passant par le Tennessee et le Mississippi, les législateurs œuvrent pour alléger le poids fiscal sur les biens de première nécessité. Ces initiatives visent à soutenir les ménages, tout en tenant compte des implications économiques pour les finances locales et nationales.

Les états américains réduisent les taxes sur les produits alimentaires
Avec le début de 2025, plusieurs États américains ont mis en œuvre des stratégies ambitieuses pour rendre l'alimentation plus abordable. Le Kansas a déjà marqué l'histoire en complétant la dernière étape de son plan pluriannuel de réduction fiscale. Cette transition a permis de faire passer la taxe de vente sur les produits alimentaires de 6,5% à 4% en janvier 2023, avec une nouvelle réduction à 2% en janvier 2024, avant son élimination totale au début de cette année. Au-delà du Kansas, la gouverneure de l'Arkansas, Sarah Huckabee Sanders, a partagé lors de son discours sur l'état de l'État ses intentions d'éliminer complètement la taxe sur les produits alimentaires de 0,125%, la plus faible des États qui appliquent encore une taxe de ce genre. Ces changements s'inscrivent dans un mouvement plus large visant à soulager les consommateurs des lourdeurs fiscales associées à l'achat de denrées alimentaires essentielles.
Initiatives similaires dans d'autres états
Au Tennessee, les législateurs ont proposé une mesure similaire, avec un projet de loi récemment déposé visant à supprimer la taxe sur les produits alimentaires de l'État, actuellement fixée à 4%. Cette proposition jouit d'un large soutien de la part des Républicains de la Chambre des représentants du Tennessee, ce qui représente un changement majeur de position par rapport à leur approche antérieure qui favorisait les jours de remise sur la taxe alimentaire plutôt qu'une suppression permanente. En prenant en compte les taxes locales, les ménages du Tennessee peuvent être confrontés à un coût de 6,75% en taxes sur des produits de première nécessité tels que le pain et le lait. Pendant ce temps, le Mississippi envisage de réduire sa taxe alimentaire de 7% à 2,5% dans le cadre d'un package fiscal massif qui devrait être examiné cette semaine par la Chambre des représentants de l'État. L'objectif est de compenser cette réduction par une restructuration fiscale sur d'autres produits, rendant ainsi l'ensemble du système fiscal plus équilibré.
Réduire les taxes tout en préservant les budgets
En Alabama, la taxe sur les produits alimentaires a été réduite de 4% à 3% en 2023. Un projet visant à ramener cette taxe à 2% au début de septembre 2024 n'a toutefois pas abouti. Pourtant, il est prévu que l'État puisse de nouveau envisager une baisse des taxes à la fin de 2025, à condition qu'il y ait une croissance suffisante dans le fonds fiduciaire pour l'éducation. Contrairement aux attentes initiales, la réduction de la taxe alimentaire de l'Alabama a eu un impact moins important sur le budget du fonds pour l'éducation, selon un rapport de l'Alabama Reflector. Cette dynamique révèle que bien que la suppression ou la réduction des taxes alimentaires représente un moyen important de rendre l'alimentation plus accessible, elle ne devrait pas se faire au détriment des recettes destinées aux services publics, soulignant un besoin constant de solutions équilibrées.
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