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Meta balance 3 milliards pour rendre ses Ray-Ban encore plus futées

Meta balance 3 milliards pour rendre ses Ray-Ban encore plus futées

Les lunettes Ray-Ban et Oakley ne servent plus seulement à se protéger du soleil : Meta vient d’y injecter trois milliards d’euros… pour y glisser de l’IA.

Meta vient de franchir un nouveau cap stratégique avec EssilorLuxottica. Le groupe dirigé par Mark Zuckerberg a injecté 3 milliards d’euros pour acquérir près de 3 % du capital du géant franco-italien, déjà partenaire des lunettes Ray-Ban Meta.

Cette décision, rapportée par Bloomberg, renforce une relation industrielle née en 2021 autour des premiers modèles connectés. Meta ne cache plus son ambition : les lunettes intelligentes sont appelées à prendre une place centrale dans son écosystème.

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Les Ray-Ban Meta dépassent le million d’exemplaires vendus

D’abord équipées de fonctions basiques comme l’écoute musicale ou la capture vidéo, les Ray-Ban Meta ont évolué. Aujourd’hui, ces lunettes intègrent un assistant basé sur l’IA, capable d’interagir à la voix. Selon les déclarations de Mark Zuckerberg, Meta aurait vendu plus d’un million d’exemplaires en 2024. Pour Meta, ce résultat valide une stratégie R&D menée sur plusieurs années, avec le soutien technique d’EssilorLuxottica.

Le PDG de Meta insiste : « les lunettes connectées deviendront l’un des appareils les plus utilisés ». Leur forme discrète et leur usage quotidien les placeraient, à terme, au cœur des interfaces homme-machine. Le succès des modèles Ray-Ban a donc servi de tremplin vers de nouveaux projets, toujours plus ambitieux.

Oakley entre dans la course avec Meta HSTN

Depuis mai 2025, une nouvelle gamme baptisée Oakley Meta HSTN a rejoint l’offre. Pensée pour les sportifs, elle propose une capture vidéo de meilleure qualité et une autonomie revue à la hausse. Moins urbaines que les Ray-Ban, ces lunettes marquent une diversification du catalogue. L’objectif : conquérir un public plus large, sans sacrifier l’élégance.

La boite a travaillé le design pour supporter des mouvements brusques sans gêner l’expérience utilisateur. Sur ces modèles aussi, l’IA embarquée permet des commandes vocales, y compris en pleine activité physique. Meta confirme ainsi sa volonté de faire des lunettes un support technologique adapté à différents usages du quotidien.

Meta balance 3 milliards pour rendre ses Ray-Ban encore plus futées

Une entrée au capital annoncée dès 2024

La décision d’investir avait déjà été évoquée l’année précédente. En juillet 2024, lors d’une conférence téléphonique, le PDG d’EssilorLuxottica, Francesco Milleri, avait confirmé avoir été informé de l’intention de Meta. L’accueil de cette entrée au capital s’était montré favorable, reflet d’un alignement stratégique assumé entre les deux groupes.

La structure du capital d’EssilorLuxottica, composée à un tiers de la famille Del Vecchio, reste intacte. Mais l’arrivée de Meta comme actionnaire donne à cette alliance une dimension durable. Certains évoquent même une possible montée à 5 % du capital, bien que rien ne soit encore acté.

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Un marché des lunettes connectées qui s’organise

Au-delà de l’aspect financier, cet investissement souligne un virage industriel dans l’univers des wearables. Meta ne cherche plus uniquement à expérimenter, mais structure un écosystème complet, allant de la fabrication à la distribution, en passant par l’intégration logicielle. EssilorLuxottica, avec ses marques comme Ray-Ban et Oakley, apporte à cette vision un savoir-faire reconnu dans l’optique.

La complémentarité est manifeste : d’un côté, une entreprise tech américaine à la recherche d’objets connectés du quotidien. De l’autre, un lunetier européen avec un héritage industriel et une forte implantation mondiale. Ensemble, ils pourraient bien redéfinir ce que l’on attend d’une paire de lunettes

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