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La NOAA arrête de surveiller les coûts des catastrophes climatiques et météorologiques extrêmes

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La décision de la NOAA de cesser le suivi des catastrophes climatiques marque un tournant significatif. Depuis plus de quatre décennies, cette base de données a été une ressource essentielle pour les gouvernements locaux et les chercheurs. Son retrait suscite des inquiétudes quant à la capacité des collectivités à anticiper et gérer les futures crises environnementales.
Les autorités locales utilisaient ces données pour la planification budgétaire et l’allocation des ressources. Sans cet outil crucial, la préparation face aux événements météorologiques extrêmes pourrait être grandement compromise. Les experts craignent également un manque de transparence dans l’accès aux informations essentielles. L’impact à long terme sur la résilience des communautés face au changement climatique pourrait être profond.

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La décision de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) de cesser la surveillance des coûts des catastrophes climatiques et météorologiques extrêmes marque un tournant significatif dans la gestion des données environnementales aux États-Unis. Depuis 1980, cette base de données a été une ressource essentielle pour diverses parties prenantes, notamment les gouvernements locaux, les scientifiques et les défenseurs du climat.

Pourquoi la NOAA met-elle fin au suivi des coûts des catastrophes ?

Selon un communiqué de presse de la NOAA, cette décision s’inscrit dans une volonté d’alignement avec les priorités évolutives, les mandats statutaires et les changements de personnel. Kim Doster, porte-parole de la NOAA, a expliqué que le retrait du produit « Billion Dollar Weather and Climate Disaster » est dû à une réorientation des ressources internes de l’agence. Ce changement survient en pleine révision des budgets, avec des propositions visant à réduire les fonds alloués aux programmes liés au climat.

Le retrait de cette base de données n’est pas isolé. Il s’inscrit dans un contexte plus large de réduction des investissements dans les programmes environnementaux, notamment sous l’administration Trump, qui a proposé une diminution de 1,52 milliard de dollars du budget global de la NOAA pour l’année fiscale 2026. La majorité de ces coupes ciblent la recherche climatique, les données et les programmes de subventions, des domaines jugés en désaccord avec la politique de l’administration visant à mettre fin aux initiatives du « Green New Deal ».

Quelles sont les conséquences pour les gouvernements locaux ?

Les gouvernements locaux ont largement utilisé la base de données des catastrophes d’un milliard de dollars pour la planification budgétaire, l’allocation des ressources, les demandes de subventions fédérales et la mitigation des risques. Jesse Keenan, professeur associé et directeur du Centre sur le Changement Climatique et l’Urbanisme à l’Université de Tulane, souligne que cette base de données permettait de suivre des systèmes complexes liés aux catastrophes climatiques.

Sans cette ressource, les villes et États devront chercher des alternatives pour suivre les coûts associés aux catastrophes, ce qui représente un défi considérable. « Cette information a été vitale pour la planification locale, la budgétisation et les décisions politiques éclairées », déclare Noah Fritzhand, chercheur au Centre pour la Sécurité Climatique. L’absence de ces données réduit la transparence et peut entraver la capacité des gouvernements locaux à défendre des ressources fédérales ou à atténuer efficacement les risques futurs.

Pour ceux qui cherchent des solutions technologiques, des plateformes comme pCloud offrent des moyens sécurisés de stocker et de partager des données critiques, bien que cela ne remplace pas complètement les ressources fournies par la NOAA.

Comment les experts réagissent-ils à cette décision ?

La réaction des experts est mitigée. Dave Jones, météorologue et fondateur de StormCenter Communications, une filiale de l’Aspen Global Change Institute axée sur la science, estime que la base de données fédérale était indispensable pour aider les responsables locaux à comprendre où se produiraient les catastrophes à fort impact. Sans celle-ci, obtenir ces informations demandera beaucoup plus d’efforts et de ressources.

Jones ajoute : « Ils ne peuvent pas compter sur d’autres entreprises du secteur privé parce qu’aucune ne se concentre sur cela. Certaines pourraient essayer de reprendre cette tâche, mais la NOAA avait ses propres formules pour calculer les coûts des catastrophes à un milliard de dollars. » Cette suppression est perçue comme une « coupe totalement inutile et mal informée », selon lui.

De son côté, Noah Fritzhand exprime des préoccupations quant à l’impact à long terme : « Cette suppression nuit à nos communautés en réduisant la transparence et pourrait entraver la capacité des gouvernements locaux à plaider pour des ressources fédérales ou à atténuer efficacement les risques futurs. »

Les défenseurs du climat soulignent également que la disparition de cette base de données complique les efforts de suivi et de réponse aux catastrophes climatiques, limitant ainsi la capacité à anticiper et à réagir efficacement.

Quelles alternatives se présentent suite à cette suppression ?

Face à la suppression de la base de données de la NOAA, plusieurs alternatives technologiques et méthodologiques peuvent être envisagées. L’adoption de technologies avancées, telles que les systèmes d’auto-optimisation basés sur des algorithmes quantiques, pourrait offrir de nouvelles manières de surveiller et d’analyser les données climatiques. Par exemple, Microalgo a récemment développé une technologie d’auto-optimisation des classificateurs basée sur des algorithmes quantiques variationnels, promettant une meilleure analyse des données climatiques complexes.

D’autres initiatives, telles que l’inauguration d’un centre dédié à l’économie circulaire à Londres par Park Royal, montrent comment les technologies connectées peuvent être intégrées dans des stratégies globales de gestion des ressources et des risques climatiques. Cette approche holistique pourrait compenser partiellement la perte de données fédérales en fournissant des informations locales plus précises et adaptées.

Quel sera l’impact à long terme sur la planification et la mitigation des risques climatiques ?

L’absence de suivi centralisé des coûts des catastrophes climatiques risque d’avoir des répercussions significatives sur la planification à long terme et les efforts de mitigation. Sans données fiables, les gouvernements locaux pourraient avoir du mal à justifier des budgets adéquats pour la prévention et la réparation des dommages causés par les catastrophes. De plus, cela complique la tâche des chercheurs et des planificateurs urbains qui dépendent de ces informations pour élaborer des stratégies efficaces.

En outre, la réduction de la transparence et l’accès limité aux données peuvent freiner les initiatives visant à renforcer la résilience des communautés face aux événements climatiques extrêmes. Park Royal et d’autres acteurs montrent qu’une approche intégrée et technologique est nécessaire pour combler le vide laissé par la NOAA. L’utilisation de traceurs GPS innovants, comme celui développé par Volvo en partenariat avec Vodafone, peut également jouer un rôle dans la collecte de données en temps réel pour une meilleure réponse aux catastrophes.

Comment les entreprises technologiques peuvent-elles contribuer à combler ce vide ?

Les entreprises technologiques ont un rôle crucial à jouer dans la comblement du vide laissé par la suppression des suivis de la NOAA. Des entreprises comme Jacobs McCourt décrochant de grands projets, illustrent comment le secteur privé peut intervenir en offrant des solutions innovantes pour la gestion des infrastructures et la surveillance environnementale.

L’intégration de l’Internet des objets (IoT) dans la collecte et l’analyse des données climatiques est également une avenue prometteuse. Des plateformes comme pCloud permettent un stockage sécurisé et une gestion efficace des données recueillies, facilitant ainsi l’accès et l’utilisation des informations par les différents acteurs impliqués.

En outre, les algorithmes avancés développés par des entreprises comme Microalgo peuvent offrir des capacités d’analyse améliorées, permettant de traiter des volumes de données plus importants et de fournir des prévisions plus précises. Ces innovations sont essentielles pour maintenir un niveau élevé de préparation et de réponse face aux catastrophes climatiques.

Quelles sont les prochaines étapes pour les décideurs locaux ?

Les décideurs locaux doivent réagir rapidement à la suppression de la base de données de la NOAA en explorant les alternatives disponibles et en renforçant les partenariats avec le secteur privé et les institutions académiques. Il est crucial de mettre en place des systèmes de collecte de données autonomes et fiables pour continuer à soutenir la planification et la gestion des risques.

La collaboration avec des entreprises technologiques spécialisées dans l’IoT et les solutions de données climatiques peut offrir des outils adaptés pour suivre et analyser les coûts des catastrophes. De plus, le partage de données avec des plateformes sécurisées comme pCloud peut garantir que les informations restent accessibles et exploitables par toutes les parties prenantes.

Enfin, les décideurs doivent plaider en faveur de financements adéquats pour les initiatives locales de gestion des risques et s’assurer que les nouvelles technologies mises en place sont alignées avec les objectifs de résilience et de durabilité à long terme.

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