Devant les nombreux projets de la concurrence, le groupe japonais Seiko Epson prépare sa riposte sur le marché des objets connectés. Avec en tête de file son nouveau modèle, les Moverio BT-200.
Du vidéo-projecteur à la réalité augmentée
Présent au Consumer Electronic Show 2015, le PDG du groupe Seiko Epson, Minoru Usui est resté confiant dans la capacité de son entreprise à tenir la distance face à la concurrence. Connue pour ses imprimantes et ses vidéoprojecteurs (Epson est leader sur le marché), l'entreprise japonaise compte bien mettre la main sur le marché des objets connectés. Avec comme argument principal la maîtrise des technologies.
[blockquote style= »2″]De par notre organisation verticale, nous maîtrisons l'intégralité des technologies. Nous concevons et fabriquons nos semi-conducteurs, nos propres capteurs ou encore nos systèmes de vidéoprojections. Les autres acteurs comme Apple ou Samsung assemblent, eux, des éléments sourcés ici et là. Minoru Usui, PDG d'Epson[/blockquote]
Selon Minoru Usui, ses ventes annuelles d'objets connectés seront multipliées par 50 d'ici dix ans, d'une valeur de 2 milliards de yens aujourd'hui à 100 milliards de yen en 2025. Epson compte surtout sur un nouveau modèle de lunettes connectées comme fer de lance de cette croissance. L'entreprise avait déjà sorti un modèle en 2011, l'Epson Moverio BT-100, qui n'avait pas rencontré le succès escompté. La seconde génération, baptisée Moverio BT-200 et vendue 699 euros, a déjà été lancée chez les professionnels, notamment ceux de la santé. Dans son catalogue, Epson propose aussi des montres et bracelets connectés pour le sport.
Un retour en force
Après des années très difficiles pour le groupe (Epson n'a renoué avec les bénéfices qu'en mars 2014), Epson mise beaucoup sur le nouveau marché des objets connectés, toujours en s'orientant vers un aspect « santé » (lecteur de fréquence cardiaque par exemple) et non pas « ludique » ou « pratique » comme le fait la concurrence. » Il y a un potentiel énorme dans le secteur de la santé » affirme Minoru Usui.
En attendant que les objets connectés se répandant, le groupe compte sur ses célèbres imprimantes pour se maintenir à flot. Mais il n'est pas encore attiré par les imprimantes 3D, nouvel objet miracle. Pour Minoru Usui, la raison est simple : la technologie des imprimantes 3D n'est pas encore assez avancée et souffre d'un manque de productivité ainsi que d'une utilisation très limité. Le PDG a toutefois promis un appareil plus innovant dans les années à venir…
source: les echos.fr
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