Dans la ville de Saitama, le sanctuaire ancestral de Chichibu, un bijou de la période Edo, renaît grâce à la technologie 3D. Chichibu abrite la sculpture légendaire du « Dragon Enchaîné » de l'artiste Hidari Jingorō, un trésor national. Cette œuvre emblématique est exposée quotidiennement aux éléments. Ce qui a terni les couleurs vives de cette pièce maîtresse de l'ère Edo.
Préservation d'un trésor culturel
Face à ce défi de conservation, une solution novatrice a été trouvée : la création d'une copie en 3D du Dragon Enchaîné. Pour mener à bien ce projet ambitieux, Hara Seisakusho et DataDesign ont uni leurs forces. Ils ont formé ainsi un partenariat stratégique. Ensemble, ils ont opté pour le scanner Artec Eva, reconnu pour sa rapidité et sa précision inégalées dans le domaine de la numérisation 3D.
Sauvegarde par la technologie 3D
La capture du Dragon Enchaîné s'est avérée être un défi de taille. Elle nécessite une approche minutieuse et sécurisée. Cependant, la portabilité et la rapidité de l'Artec Eva ont permis de mener à bien cette opération de numérisation. Grâce à un processus hautement résolu et non invasif, la splendeur intemporelle du Dragon Enchaîné a été restituée tout en préservant son intégrité physique.
Partenariat stratégique
Yosuke Hara de Hara Seisakusho, qui a dirigé le projet de scan 3D, souligne l'importance de préserver le patrimoine culturel pour les générations futures. Pour lui, la technologie de scan 3D couleur haute précision représente un moyen efficace de rendre hommage aux compétences des maîtres artisans de l'ère Edo.
« En restaurant et en rendant hommage aux compétences des maîtres artisans de l'ère Edo grâce à la technologie de scan 3D couleur haute précision, nous préservons le patrimoine culturel sous forme de matériel précieux et durable pour les générations futures. » Yosuke Hara
Engagement envers la tradition
Au-delà de Chichibu, la technologie 3D ouvre de nouvelles perspectives pour la conservation du patrimoine culturel au Japon. Elle permet non seulement de capturer des objets tels que des poteries, des peintures et des sculptures, mais aussi de numériser des structures architecturales et leurs décorations de manière non invasive.
Cette approche révolutionnaire garantit la préservation de l'architecture traditionnelle japonaise et de ses trésors artistiques pour les générations futures.
Nouvelles frontières de conservation
Les modèles 3D obtenus offrent également de nouvelles possibilités d'éducation et de partage culturel. En permettant aux chercheurs ainsi qu'aux passionnés d'étudier les sculptures sous des angles auparavant inaccessibles, la technologie de scan 3D enrichit la compréhension de l'art et de l'histoire japonais.
De plus, ces modèles sont aptes à créer des reproductions fidèles, telles que des tablettes votives. Cela permet à un plus grand nombre de personnes de découvrir et d'apprécier le riche patrimoine culturel du Japon.
Perspectives pour l'éducation
La renaissance numérique de Chichibu marque le début d'une nouvelle ère dans la préservation de l'art et de la culture japonais. Grâce à la technologie 3D, le savoir-faire artistique et architectural de l'ère Edo se conserve pour les générations à venir. Ce qui assure par conséquent la pérennité de l'héritage culturel japonais.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
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