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Axa testera bientôt un pilote de service autour des objets connectés pour la maison

Application Mon Axa

Encore frileux sur le créneau des , les assureurs français commencent à s'intéresser au potentiel des systèmes de surveillance automatisés à domicile et aux services associés. Axa, pionnier du secteur, tâte aujourd'hui le terrain avec un service pour la . Il sera expérimenté sous la forme d'un projet pilote en octobre prochain avec l'application Mon Axa.

Un à prendre

De nombreux projets ont déjà vu le jour aux Etats-Unis autour des traqueurs d'activité et de l'assurance. C'est le cas notamment de la société Jiff qui a lancé un programme pour inciter les salariés en entreprise à réduire le coût de leur assurance-santé. A chaque « bon comportement« , les assurés sont ainsi gratifiés de points qui leur permettent ensuite de réduire les coûts de leur assurance. La start-up américaine Oscar propose également à ses clients de faire 10 000 pas par jour pour obtenir une réduction d'un dollar à chaque objectif complété, dans la limite de 240 dollars maximum.

Oscar
Oscar, la start-up américaine, propose une réduction des coûts de l'assurance-santé pour 10 000 pas effectués.

En France, comme le précisait à la Revue du Digital en janvier dernier la Directrice Marketing d'Axa, Amélie Oudea-Castera, « il n'y aura pas d'offres d'assurances basées sur le quantified self tant qu'il y aura la loi Evin dans les conditions actuelles« . La législation empêche toute relation entre le montant d'une assurance et l'état de santé d'une personne.

Toutefois, Axa connaît ses chiffres, et selon les études, ces fameux trente objets connectés estimés par foyers d'ici 2020 ouvrent une fenêtre vers plusieurs potentialités de déploiement de services aux particuliers. Avec un premier constat : l'utilisateur est encore en train d'apprendre à se familiariser avec ces objets pour la maison, il faut lui donner un coup de pouce. Le marché est à prendre.

Le service Mon Axa : une seule interface pour gérer tous les objets connectés

Application Mon Axa

L'application Mon Axa dont l'interface « objets connectés » sera lancée en octobre prochain permettra de piloter à distance les objets connectés de marques partenaires d'Axa, dont font déjà partie Nest, Myfox et Philips HUE. Grâce à la souscription à un abonnement à l'acte (jour, semaine, mois, année), l'utilisateur pourra recevoir des notifications des détections réalisées par ses objets connectés à domicile, générés par des détecteurs de fumée, thermostats connectés, caméras de surveillance, mais également piloter des outils ludiques comme des lampes connectées.

L'abonnement coûterait respectivement 3,90 euros pour un weekend et 6,90 euros pour une semaine (à confirmer lors du lancement du service).

Axa n'en est pas à son coup d'essai avec les objets connectés, le service Axa Drive Coach avait déjà été lancé en avril dernier avec pour but d'analyser les bons comportements de conduite.

Pourquoi Axa se lance dans les objets connectés pour la maison ?

Myfox
La gamme de Myfox

Selon un observatoire d'étude en 2013, Axa a recueilli 54% de témoignages favorables à la présence de services d'assurance autour de la maison connectée et de la surveillance à domicile. Pour la compagnie d'assurance, ce projet pilote va servir à recueillir du feedback et à évaluer quels sont les besoins les plus prégnants en terme de service pour les assurés. Axa affirme que « l'application est en mode Test & Learn (tester et apprendre), nous sommes les premiers à nous lancer, et nous serons peut-être les premiers à échouer, mais nous devons nous positionner car il y a une forte attente. Nous sommes dans notre métier. » De quoi améliorer le service au fur et à mesure donc.

Toutefois, le constat, autour de cette application de hub des objets connectés, c'est qu'elle se risque à faire redondance avec les applications natives des objets connectés, conçues pour envoyer de la notification elles-aussi, et gratuitement la plupart du temps. Il faudra qu'Axa puisse jauger pendant le temps de présentation de son pilote des services les plus pertinents à offrir aux assurés. Ont été évoquées les possibilités de créer des boutons d'urgence en cas de sinistre, pour faire venir un spécialiste en urgence (un plombier par exemple). Un service autour de la protection incendie a été également développé en parallèle, mais aucune version bêta n'est prévue pour le moment.

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