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Les chercheurs se basent sur le comportement des abeilles pour développer une armée de kilobots

Les chercheurs se basent sur le comportement des abeilles pour développer une armée de kilobots

Des chercheurs de l'Université de Barcelone ont fait une découverte fascinante en utilisant les abeilles comme modèles pour étudier la dynamique du comportement de groupe, concvoir des kilobots, et la prise de décision.

Le professeur M. Carmen Miguel, spécialisé dans l'étude du leadership, a dirigé une étude où un groupe de mini-robots a été formé pour parvenir à un consensus sur des tâches en imitant les processus observés chez les abeilles.

35 kilobots créés pour reproduire les interactions de abeilles

L'étude exploite le comportement complexe des abeilles. Ce dernier a captivé les chercheurs en raison de sa diversité au sein des plus de 4 000 espèces d'insectes. Des expèces existant depuis plus de 100 millions d'années. 

Les chercheurs ont cependant créé une armée de 35 kilobots. Chaque est équipé de petites jambes et de lumières LED. Ils disposent également d'un récepteur de lumière infrarouge et de mouvements imitant les danses des abeilles. Programmés pour reproduire les interactions des abeilles, les robots ont été chargés de trouver un emplacement de nidification potentiel pour la colonie. Mais aussi de parvenir à un consensus sur l'endroit optimal.

Chaque robot a imité le rôle des abeilles éclaireuses en recherchant des sites de ruche idéaux. Mais aussi en transmettant des informations à travers des danses imitant le degré de désirabilité d'un emplacement. Les chercheurs ont développé un modèle mathématique pour la localisation des ruches. Ils ont également observé que les kilobots pouvaient collectivement parvenir à des décisions consensuelles de manière décentralisée. Ce qui leur permet de reproduire le comportement des abeilles.

Un pas de plus vers la prise de décision autonome des robots

« D'après nos expériences, il est démontré que l'essaim de kilobots peut parvenir collectivement à des décisions consensuelles de manière décentralisée. Tout comme ce que font les abeilles », a déclaré Miguel. « Ces facteurs favorisent la mise en place d'un de communication percolé. Ce qui permet à chaque robot de recevoir des informations au-delà de son voisinage immédiat », a-t-il ajouté.

Miguel a également exprimé sa conviction que cette étude contribuera au développement de robots simples capables de prendre des décisions de manière indépedante et autonome.

Elle envisage des applications potentielles dans le suivi médical, la détection de pathologies ou des missions de recherche et de sauvetage.  

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