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Galileo teste un composant de signal pour une utilisation IoT

IoT signal Galileo

Galileo teste l'un de ses satellites européens pour émettre un nouveau signal optimisé. Celui-ci se destine aux dispositifs de réception de faible puissance et aux applications de l' des objets. 

La précision métrique fournie par le service ouvert Galileo en fait le service généralement disponible le plus précis au monde. Ce service surpasse les autres systèmes de navigation mondiaux tels que le GPS. Il fournit des services de positionnement, de navigation et de synchronisation aux utilisateurs du monde entier. Mais en plus, il aide également les missions de sauvetage. Cependant, il est possible d'utiliser les satellites individuels de la constellation pour tester de nouveaux signaux et services à mesure que le système continue de progresser.

L' implique de nouveaux besoins 

De plus en plus d', allant des appareils électroménagers aux équipements agricoles en passant par les infrastructures des villes intelligentes, sont équipés de capteurs. Ils leur permettent de partager et d'échanger leurs informations de localisation afin qu'ils puissent travailler ensemble. Toutefois, ces capteurs autonomes connaissent des limites strictes en termes de batterie et de ressources informatiques disponibles. 

Pour servir ce émergent de l'« Internet des objets », les ingénieurs de Galileo ont donc cherché à mettre au point un nouveau signal de positionnement acquérable avec une moindre complexité de calcul. L'un des satellites Galileo européens a été reconfiguré récemment pour émettre une nouvelle composante de signal optimisée. Celle-ci permet de répondre aux besoins des  applications de l'Internet des objets (IoT).

Une nouvelle composante de signal ée

L'un des satellites Galileo en orbite elliptique – baptisé GSAT0202 – a été reconfiguré  à des fins de test. Ce composant de signal expérimental de la bande E5, se situe sur un tronçon étroit du signal global de Galileo. Il vise à faciliter les corrections de positionnement nécessitant moins de calculs. 

Une fois le satellite reconfiguré, des mesures du signal ont été effectuées à l'aide des installations d'antennes à haut gain du Centre de test en orbite de Galileo du Centre ESA de Redu, en Belgique. Le Signal Monitoring Facility du Centre aérospatial allemand DLR de Weilhelm, en , a confirmé la stabilité du signal augmenté. 

Les résultats préliminaires du test ont montré que la composante du signal a  réduit de  trois fois le temps d'acquisition du signal comparé aux GPS L5. Aucun autre système mondial de navigation par satellite n'a offert jusqu'à présent une telle capacité dans la bande de fréquences E5. Grâce à la reconfiguration des satellites, il serait possible de déployer une telle nouvelle capacité sur l'ensemble de la constellation. Et ce, dans un délai relativement court.

À noter que la réussite de cette campagne de test est le résultat d'activités intensives de conception et de test. Grâce aux ingénieurs expérimentés qui soutiennent Galileo, il a été possible d'introduire ce nouveau signal de test à bord d'un satellite. À l'origine, ce dernier n'était pas conçu pour accueillir une telle capacité. Ainsi, il nous tarde de voir comment ce nouveau composant de signal se comporte dans un environnement réel.' 

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