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Intel licencie de nombreux employés et arrête certains de ses produits IoT

intel iot californie

prévoit de licencier 97 personnes au sein de son siège social à Santa Clara, ainsi que 40 autres personnes en Irlande. Ces licenciements arrivent en même temps que les pauses du fabricant de puces dans son groupe des Objets.

L' chez Intel fait référence à une gamme d'appareils et de gadgets connectés. Il s'agit d'une des technologies émergentes dans lesquelles s'est lancé le fondeur, dans l'espoir de compenser un déclin à long terme de son coeur de métier, qui est de fournir des microprocesseurs pour PC et ordinateurs portables.

Le groupe Intel a réalisé un chiffre d'affaires de 721 millions de dollars au premier trimestre de l'année, soit près de 11 % de plus que l'année précédente. Cependant, l'IoT représentait moins de 5 % des ventes d'Intel. La branche IoT d'Intel rapporte tout de même des revenus globaux raisonnables, se plaçant juste devant la branche sécurité et la branche solution programmable de l'.

Des licenciements survenus en même temps que l'arrêt de produits IoT

La semaine dernière, le Portland Business Journal rapportait qu'Intel comptait interrompre trois produits IoT cet été. Dans une lettre aux responsables de l'emploi en Californie, la société a déclaré qu'elle comptait se séparer de 97 emplois en Californie le 15 août. La société a précisé qu'elle offrirait une indemnité de départ aux travailleurs licenciés en fonction du nombre d'années travaillées pour Intel.

En outre, le journal The Times a rapporté que Intel éliminerait jusqu'à 40 emplois liés à différents arrêts au sein de son groupe IoT à Leixlip, en Irlande. En effet, ces arrêts concernent les cartes IoT Galileo, Joule et Edison, que Intel avait développé pour les amateurs d'électronique do-it-yourself. 

Le plus grand site d'Intel est en Oregon, où la société emploie 19 300 personnes. En 2016, Intel avait éliminé environ 15 000 emplois en tout, principalement par le biais de rachats, pour se préparer à son déclin sur le des PC.

Une période difficile pour la firme qui, rappelons-le, sera jugée sur son appel contre son amende de 1,06 milliard d'euros pour abus de positon dominante avec ses processeurs x86. La décision sera rendue le 6 septembre prochain.

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