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Connected Conference : un salon qui a encore du chemin à parcourir

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Du 25 au 27 mai se tenait la Connected Conference. L'occasion de rencontrer des entreprises et des startups œuvrant dans l'. Un événement perfectible qui n'a pas encore trouvé son chemin.

Cette troisième édition de la Connected Conference a été organisée par Liam Boogar, expert du système des startups françaises. Sur son blog Rude Baguette, il raconte l'écosystème des startups et l'innovation française en anglais. Il prédit un avenir rose pour l'innovation hexagonale, c'est pour cela qu'il organise cet événement depuis 2014 à Paris. Cet événement anglo-saxon autour des  a accueilli de nombreuses entreprises et startups françaises et étrangères venues pour faire du business ainsi que des conférences exclusivement en anglais autour des grands thèmes de l'IoT.

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Des tables rondes plus que des conférences ?

Les conférences importantes que nous avons suivies étaient « Creativity Through Connectivity », « The Future Of Healthcare Is Wearables, And Vice Versa » & « Software: From Retail-Killer To Retail-Saver ». Voici un rapide résumé des trois interventions :

  • « Creativity Through Connectivity » : Andrew Frame (), Stephen Hempton (Roli), Cedric Mangaud (Piq) & Martin Willers (People Products)

Cette conférence était sur le thème de la créativité à travers l'IoT, dans le but d'aboutir à de nouveaux usages pour le divertissement. Elle regroupait Cédric Mangaud, CEO de la startup PiQ, venu parler de sa plateforme et de ses capteurs dédiés aux différents sports, dans le but de mesurer ses performances. Stephen Hempton de la startup Roli est, quant à lui, venu présenter ses applications dédiées à la musique augmentée.
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  • « The Future Of Healthcare Is Wearables, And Vice Versa » : Stanislas Niox-Chateau (Doctolib), Chen Nachum (Livia), Alexis Normand (Withings), Julien Penders (Bloom) & Graham Rittener (Zinc).
« The Future Of Healthcare Is Wearables, And Vice Versa » réunissait des acteurs internationaux de la santé connectée, dont Alexis Normand, directeur de Withings. La conclusion de cette conférence fut qu'il fallait encore trouver a qui donner accès aux données afin de pouvoir les interpréter correctement et que l'on pourrait bientôt, qu'il s'agisse d'une personne physique ou d'une , l'appeler « docteur ». Le mieux serait de former des docteurs à comprendre les données afin de réellement réunir la médecine et la technologie.
  •  « Software: From Retail-Killer To Retail-Saver » : Damien Morin (Save), Vibhu Norby (b8ta) & Gregoire Toussaint (Edgar, Dunn & Company)

La première hypothèse était qu'au fil des années, la vente au détail se portait de moins en moins bien à cause du e-commerce, beaucoup plus simple d'utilisation pour la plupart des consommateurs. L'on a retenu de la conférence que la transformation digitale était un enjeu majeur pour le retail. Optimiser le paiement et simplifier les actions est indispensable pour faire venir plus de monde dans les magasins.

Cela fait déjà un moment que l'on parle des beacons comme un moyen infaillible de simplifier les démarches en magasin et conseiller au mieux les clients en utilisant les données. Pourtant, à en écouter les intervenants, les beacons n'ont pas encore leur place dans les enseignes, car les consommateurs considèrent ces dispositifs trop intrusifs. Il faudra donc attendre que le partage de données se démocratise ou que l'on propose aux utilisateurs de monétiser leurs données.

         Malgré des intervenants de qualité, on regrette un survol des problématiques. Les thèmes abordés étaient très généraux, traitant de grandes questions sur le futur de l'IoT, et n'ont malheureusement pas abouti sur des conclusions inédites. Trop basées sur le modèle de la discussion, ces conférences ressemblaient plus à des tables rondes.

La part belle aux startups

Nous n'avons pas encore évoqué la deuxième partie du Connected Conference : l'espace exposant. Première remarque, en comparaison des salons comme le SiDo, cette espace réduit regorge néanmoins d'un bon nombre startups. On retrouve la plupart des acteurs rencontrés lors du SiDo : Airnodes, Hydrao, Myfox, SensorWake, entre autres. Point positif, les startups étrangères sont plutôt mises en valeur à l'image de la startup espagnole Novelti qui fait de son cœur de métier l'analyse de données en temps réel ou encore Green Cityzen dont le credo est de recycler les composants informatiques et de supprimer les données restantes sur les disques durs.

Les startups françaises avec de bonnes idées, que l'on ne voit pas souvent, étaient là également. Nous retenons la volonté de Smact de connecter les alarmes classiques à un système de reconnaissance des fréquences d'alarmes et celle d'EnergySquare de charger sans-fil les smartphones, les tablettes, mais aussi bientôt les objets connectés et les drones. Du côté des entreprises , Bosh, , La Poste, Matooma et Valeo étaient là.

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Pourtant, l'espace d'exposition un peu petit ne met pas encore assez en valeur les startups et les entreprises. D'autant que le tarif pour participer reste le même par rapport à l'an dernier : 300 euros. L'agencement en deux parties ne favorise pas l'accès au public, même issu du monde professionnel. Soyons clairs, la Connected Conference a besoin de se démocratiser aux yeux du grand public surtout que l'emplacement de cette année, le CentQuatre s'y prête aisément. De nouveau, les organisateurs de cet événement doivent prendre la mesure de leur projet et pourquoi pas grandir encore en s'ouvrant au grand public comme le SiDo. Voici un petit tour de cet espace en vidéo :

https://vimeo.com/objetconnecte/salon-connected-conference-2016-paris

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