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Watson Summit : IBM veut faire entrer l’IoT dans l’ère du cognitif

Se tenait le mardi 10 octobre le Watson Summit 2017, une journée entière consacrée à la vision de l' selon . Il a bien évidemment été question du rapport entre Intelligence Artificielle et .

Certains expliquent que la rencontre de l'intelligence artificielle et de l'IoT a déjà eu lieu. Mais quel est l'exemple le plus utilisé pour le prouver ? La croissance des agents conversationnelle. Il y a d'une part les chatbots et leurs évolutions, ceux qu'IBM France a largement présentés lors de sa plénière, et d'autre part les objets conversationnels : les telles Amazon Echo ou Google Home.

Des agents conversationnels avancés au Watson Summit

ibm watson summit

Si dans le premier cas les évolutions sont étonnantes, ils sont pour l'instant accessibles depuis des applications ou des pages Web. C'est le cas du travail émanant de la collaboration entre Bouygues Telecom et IBM France. La seconde à aider la première à transformer sa FAQ, sa foire aux questions. Ainsi, Watson a appris 200 types de conversations correspondant à un problème de Box et propose une réponse adéquate aux clients. Si elle n'a pas la réponse concernant son domaine d'apprentissage, elle va passer le relais à l'humain.

Dans ce domaine, la startup Victor&Charles travaille différemment. Elle ne propose pas un agent conversationnel, mais un outil de mise en relation basée sur l' de Watson. Il suffit de rentrer un nom dans l'application pour agréger toutes les données publiques le concernant. Cela permet d'établir un profil de cette personne et ensuite de lui proposer une expérience à sa convenance dans un hôtel, par exemple un repas qui lui convient. Dans une démarche commerciale ou technique, il s'agit de faire rencontrer les personnes qui seront répondre aux besoins de leurs interlocuteurs tout en possédant un profil similaire.

L'IoT va nourrir l'IA en données

ludovic le moan watson summit

En revanche, lors de la plénière du Watson Summit, les possibilités de l'IoT et des objets conversationnels n'ont été qu'évoquées. Seulement 11 minutes montre en main pour parler d'un sujet aussi vaste, il était évident que Nicolas Sekkaki, PDG d'IBM France, et Ludovic Le Moan, CEO de ne pouvaient pas plonger au coeur du sujet.

Néanmoins, cela a permis de clarifier le partenariat entre les deux entreprises qui explorent ensemble les possibilités de ce mariage de l'IoT et de l'IA. Nicolas Sekkaki a évoqué rapidement à ce sujet la rencontre commune d'une entreprise qui cherche à mêler ces deux technologies dans la ville. Mais Sigfox est surtout partenaire de la Scale Zone, un espace dédié à l'industrialisation de 11 startups IIoT au sein des locaux d'IBM à Bois-Colombes.

Ce positionnement industriel s'explique par l'historique d'IBM qui contrairement à Amazon ou Google ne s'adresse pas aux membres du grand public. Big Blue reste un interlocuteur des entreprises et le restera sûrement. Les startups et les entreprises utilisent ces technologies pour proposer des solutions à un plus vaste “public”.

Ludovic Le Moan est sur la même longueur d'onde. Il déclare : “L'IoT est en enjeu majeur qui doit d'abord passer par les entreprises. Je pense qu'une première vague doit passer par le B2B et le B2B2C et l'objectif, c'est de travailler avec tous les industriels et d'analyser leur retour sur investissement afin de savoir si une solution IoT peut être profitable, entrainer un gain opérationnel.

Mais quel rapport établir entre l'IA et l'IoT ? Le CEO de Sigfox a une vision centrée sur l'apport de la donnée comme nourriture des algorithmes de machine learning :

“Notre enjeu c'est de créer un immense lac de données qui va agréger des données en provenance de tous les verticaux : de la santé, de l'énergie, etc. Dans cette masse de données, il y a aura sûrement des patterns que l'oeil humain n'a pas encore vu. Aujourd'hui c'est difficile de dire quelle découverte l'IA va permettre faire, mais nous sommes en train de créer un espace où tout va arriver.”

Une ET économique

En marge de la conférence plénière du Watson Summit, Nicolas Sekkaki a expliqué comment il façonne les moyens d'accélérer dans le secteur de l'intelligence artificielle. Cela passe par un renforcement des équipes techniques et commerciales. Selon le PDG, “IBM France a recruté 100 consultants” en deux ans pour accompagner les entreprises dans “l'ère cognitive”.

Ce sont 600 emplois qui ont été créés au sein du centre d'Innovation client de Lille. Au total, l'entreprise a effectué 1300 recrutements en deux ans, dont 400 dans sa division conseil et intégration, IBM Interactive. C'est par l'apport de nouvelles recrues et “une démarche de co-création, de co-innovation” cher au PDG que l'entreprise compte développer ses revenus et achever sa transformation numérique. L'IoT, le et le cognitif sont finalement des moyens que Big Blue met au service de ses clients.

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