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L’accès WiFi pour les objets, un parcours du combattant ?

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Le WiFi, nous l'utilisons tous les jours. Alors, pourquoi ne pas connecter les capteurs et les objets avec ce type de connexion ? Le manque flagrant de protocoles standards simples d'utilisation et sécurisés en est la principale raison.  

Sigfox et LoRa sont des réseaux promis à un avenir radieux. Pourtant, certains préfèrent adopter un écosystème basé sur le WiFi pour les objets et capteurs compris dans leur écosystème.

Première raison, les deux montants n'ont pas terminé leur implantation dans le monde. Le WiFi, lui, existe depuis la fin des années 1990 et n'a cessé de s'améliorer depuis lors.

Deuxième raison, les utilisateurs actuels de l', majoritairement les entreprises, n'ont pas forcément besoin d'un réseau à longue portée. Ils utilisent donc le WiFi pour toutes ces raisons auquel s'ajoute la dimension économique : changer d'infrastructures coûte très cher. Une méthode très usitée dans l'aérospatiale, par exemple. Les chercheurs et les institutions préfèrent la fiabilité, l'efficacité éprouvée  à un élément nouveau.

Une technologie éprouvée soumise à certaines contraintes

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Néanmoins, cette technologie éprouvée nécessite des protocoles de sécurité importants. Ces protocoles imposent une lourdeur, des contraintes avec lesquelles il faut jouer en permanence. Avec l'émergence de l'IoT, cela complique encore les choses puisque les capteurs ont besoin d'accès rapide au pour transmettre les informations, les précieuses données capables d'optimiser la production d'une usine. L'analyse en temps réel, par exemple réclame à la fois la rapidité et la sécurité fournie par des infrastructures fiables.

Si les objets, les capteurs suivent les mêmes processus de sécurité que sur PC et sur Mac, il faut leur assigner des clés W2P, des mots de passe individualisés et leur associer des protocoles de modifications de mot de passe instantanée.

Des protocoles qui ne sont pas encore standardisés

Certains, comme Peter Thornycroft, CTO d'Aruba Networks, une filiale d'Helwett Packard, défendent l'idée d'une connexion des capteurs à un réseau WiFi d' par les futurs protocoles développés par l'Alliance : Device Provisionning Protocol et PassPoint.

Le premier équipe les smartphones et les tablettes et permet une connexion d'un objet à un réseau une fois que celui est connecté à un smartphone déjà authentifié. Ce système se rapproche d'un parrainage où l'on vous donne une clé d'invitation encryptée, invisible pour la personne qui lui a l'autorisé l'accès.

Le second, PassPoint, fonctionne de manière automatisée. Créé en 2012, celui-ci dispose d'un système d'authentification avec lequel un nouvel appareil n'a pas besoin d'une configuration supplémentaire. Les produits et les capteurs sont déjà identifiés dans une liste fournie par les vendeurs en partenariats. Le protocole inclut un scan qui lit les identifiants de l'objet, pour retracer sa provenance.

Ces deux solutions semblent idéales pour un déploiement rapide des réseaux et des objets au sein des entreprises. Les réseaux spécialisés perdent ainsi de l'intérêt puisqu'ils réclament des modules ou des cartes SIM spécifiques pour se connecter.

Un gros problème se pose néanmoins. Ces protocoles mis sur le devant de la scène par l'Alliance WiFi ne sont pas des standards. Un problème que l'on retrouve avec presque toutes les solutions IoT.

En élevant les systèmes d'authentification WiFi au niveau des autres technologies sans-fil existantes, les entreprises pourront ainsi choisir le réseau parmi un ensemble d'écosystèmes ayant chacun leurs avantages : connexion à courte ou longue portée, accès aux plateformes, gestion poussée des capteurs, etc. Aux concepteurs des réseaux de se mettre d'accord pour accélérer la démocratisation de ces services aux entreprises.

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