Comme tous les dispositifs électroniques les appareils connectés aussi sont amenés un jour ou l'autre à ne pas fonctionner de manière optimale et parfois même à tomber complètement en panne. Mais, avant de les remplacer définitivement, pourquoi ne pas d'abord essayer de les réparer ? Une option à la fois plus économique et soucieuse de la planète.
C'est souvent le réflexe de bon nombre d'utilisateurs : à peine un appareil tombé en panne (à la fin de la période de garantie), ils décident d'en acheter un flambant neuf pour le remplacer. Heureusement, cet automatisme tend petit à petit à disparaître au profit d'une habitude plus écoresponsable : la réparation. Et le confinement a été un remarquable accélérateur de cette tendance que les consommateurs pourront dans un futur proche constater dans de nombreux domaines.
De plus, à l'heure où l'électronique fait partie de l'une des plus grandes sources de déchets ainsi que d'émissions de toxines et de carbones au monde, réparer plutôt que remplacer pour prolonger la durée de vie des appareils connectés est un geste à la fois écologique et économique.
Sans oublier que malgré tous les efforts menés en faveur du recyclage, collecter et transformer a un coût économique et environnemental d'un ordre de grandeur inimaginable. Sans parler des coûts liés à la gestion des produits recyclés.
Dans cette optique, un système économique durable et écoresponsable doit reposer entièrement sur une véritable économie circulaire. D'où l'intérêt de la réparation. Non seulement réparer un appareil connecté limite la fabrication de nouvelles pièces gourmandes en matières premières et en énergie. Mais, cela limite également l'impact des différents déplacements durant la production sur la planète.
C'est également un excellent moyen de développer de nouvelles ressources par un processus renouvelable.
L'impact de la réparabilité des appareils selon Microsoft
Aujourd'hui, de plus en plus d'enseignes proposent des ateliers de réparation. Mais aussi un accompagnement personnalisé des fournisseurs de services agréés (ASP), voire des consommateurs à la réparation des appareils cassés ou en panne. Bon nombre d'entreprises proposent également des pièces détachées pour réparer les appareils connectés. Ceci afin d'encourager l'auto-réparation.
A titre d'exemple, le géant Microsoft a non seulement décidé de rendre ses appareils Surface plus réparables. Mais aussi de lancer très prochainement un programme d'auto-réparation. Comme le fait déjà Apple, Samsung et Google. Et ceci, tout en garantissant une amélioration continue de la centralité de ses ateliers de réparation. Et la disponibilité des FRU.
A terme, l'objectif de la firme est d'accroître le rôle circulaire des OEM dans sa supply chain de systèmes et composants pour réduire son impact écologique. Elle vise également à améliorer la manière dont les consommateurs interagissent avec les biens et les services.
Dans une récente étude en collaboration avec Oakdene Hollins réalisée sur les Surface Pro 6/8 Surface Book 3/ Surface Laptop Studio, Microsoft souligne d'ailleurs l'impact très positif de réparer les appareils connectés au lieu de les remplacer sur l'environnement. Notamment grâce à la réduction des déchets et des émissions de gaz à effet de serre (GES).
En effet, selon les résultats de cette étude, la réparation des appareils permet de réduire jusqu'à 92% la production moyenne de déchets et 89% les émissions moyennes de GES. Et cela, si les services de réparation par courrier sont privilégiés.
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