Rick Yang, un des associés de la firme de capital-risque Nea et spécialiste dans l’information et les investissements financiers dans le secteur technologique, a annoncé qu’en 2016 les wearables vont disparaitre.
La fin des wearables, avec l’annonce de milliards d’objets connectés d’ici cinq ans, voilà qui parait surprenant. Alors qu’est ce que Rick Yang souhaite faire comprendre en annonçant cela?
Pour lui, les premières versions de montres et bracelets connectés ont ouvert une porte pour de nouvelles générations d’objets beaucoup plus réfléchis en terme de design et d’emplacement. On voit ainsi des marques de luxe se lancer dans la nouvelle technologie et les objets connectés comme Fossil avec le rachat de Misfit ou encore Swatch qui vient de sortir ses montres Pay by the wrist. D’autres sont tellement tendances en terme de design, qu’on a du mal à imaginer qu’il s’agisse d’un objet connecté tout comme Leaf Wearables avec son collier en forme de feuille ou même Athos et ses vêtements connectés contenant une technologie intégrée qui permet d’en savoir plus sur la condition physique de la personne qui les porte.
« Vous effectuez votre routine quotidienne, sans vous soucier de ce que vous portez, ou de ce que vous faite et après coup cela procure toutes vos données et un aperçu de la façon dont vous vous êtes entrainé, quels muscles ont été les plus sollicités sans que vous ayez à faire quoi que ce soit. », explique Rick Yang.
Ce sont donc toutes ces nouvelles approches qui font que les Wearables qu’on connait aujourd’hui sont voués à disparaitre puisque les consommateurs ne seront même plus conscients qu’ils en portent un.
Rick Yang tient à ouvrir une parenthèse également sur les tatouages, ces motifs corporels dont on oublie souvent qu’ils font partie intégrante d’une personne et qui, un jour, pourraient bien devenir l’ultime wearable.