Face à l'émergence de nombreuses interfaces et plateformes sensées gérer la communication M2M, la société britannique Stream Technologies veut créer un modèle économique comparable à Uber…mais pour l'Internet des Objets (IdO). Nigel Chadwick, son PDG, souhaite apporter une réponse à la transformation économique en cours et apporter des solutions pour démêler les différentes technologies M2M utilisées, anciennes comme nouvelles.
Selon Nigel Chadwick, les marchés ont beaucoup évolué ces quinze dernières années, entre ce qu'était le M2M autrefois, basé sur des petites données échangées, via textes courts…et aujourd'hui, avec le GPRS, la 3G, la 4G, la communication satellitaire et l'arrivée massive du réseau Low Power Radio. Avec le LPR, les messages sont toujours courts, mais pas de stockage prévu, une autonomie estimée à dix ans pour la plupart des acteurs (Sigfox, Bouygues avec le LoRa…) et des capteurs toujours plus petits et plus performants installés dans des zones « critiques ». Toutefois, malgré ce déploiement en cours, les plateformes technologiques ne cessent de se développer mais peu d'acteurs ont pensé à une simplification d'accès pour ces différents niveaux de connectivité. Aucune plateforme « tout en un », en résumé.
Selon Nigel Chadwick qui cite à l'appui les prévisions de Cisco pour 50 milliards d'objets connectés d'ici 2020 sur le marché, le M2M est aujourd'hui trop fragmenté. Comment simplifier cela ? Stream Technologies propose une plateforme multi-connexions avec ou sans fil : l'IoT-X de Stream Technologies. Cette plateforme permet aux opérateurs de réseaux mobiles à travers le monde de gérer aussi bien les données importantes fournies par les médias numériques, tout autant que les petites données échangées via les capteurs et compteurs intelligents. La plateforme de Stream Technologies est agnostique et gère aussi bien la communication satellite, que LPR (Low Power Radio), wifi et cellulaire. IoT-X permet également le suivi, et l'analyse des données et la gestion de situations d'urgence grâce à des équipes. Ces équipes sont en mesure d'intervenir rapidement grâce à la gestion de ces objets à distance. Ces équipes correspondent à une offre de service, ce à quoi Nigel Chadwick ajoute : « Si les opérateurs de réseaux IoT et leurs adopteurs ne peuvent pas payer pour des services autour de l'IoT, ils ne pourront pas monétiser leurs réseaux correctement, et ne pourront pas espérer un retour sur investissement correct. »
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