Google tente d’éviter une enquête antitrust de l’UE en promettant de ne pas utiliser les données Fitbit à des fins publicitaires.
Google : achat de Fitbit et promesse à l’UE
Le géant du Web a annoncé son intention d’acheter Fitbit pour 2,1 milliards de dollars en novembre 2019. Avec ce projet, Google a attiré l’attention des régulateurs de l’UE qui craignent que l’entreprise n’utilise les données Fitbit pour stimuler davantage son activité publicitaire. Une décision doit être prise le 20 juillet pour lancer une enquête complète sur l’acquisition de Google. Ce dernier assure que l’accord concerne les appareils, pas les données.
Google déclare apprécier cette concertation avec la Commission européenne sur une approche qui protège les attentes des consommateurs en matière de protection des données. Cependant, même si Google apaise les régulateurs européens, la firme fait toujours face à une enquête du ministère américain de la Justice, qui craint que Google ait accès à encore plus d’informations personnelles.
Avec Fitbit, Google tente de regagner du terrain
Google a perdu du terrain sur le marché des appareils portables au profit d’Apple et de Samsung. Heureusement, il s’agit toujours d’un segment à fort potentiel de croissance. L’acquisition de Fitbit est un signe clair que Google a toujours confiance en ses ambitions en matière d’appareils mobiles.
Sur ce marché, Google est fortement concurrencé par Apple et Samsung. Ces deux entreprises fabriquent leur propre matériel jusqu’aux puces. Google lui, s’appuie sur des fournisseurs tiers. Google a effectivement adopté l’approche avec sa plateforme WearOS qui fonctionnait si bien pour Android au début. Il fournit le logiciel et laisse d’autres entreprises gérer le matériel. Avec un produit aussi populaire que la montre, l’approche est compréhensible.
Qualcomm, un des fournisseurs de composant de Google
Au fil des ans, les horlogers traditionnels comme Fossil et Skagen sont passés à la technologie WearOS. Cependant, ils sont tous freinés par des puces lentes sur lesquelles eux et Google ont peu de contrôle. Qualcomm est le seul fabricant de puces pour les appareils WearOS. Le processeur le plus récent était le Wear 3100 en 2018, qui était une mise à niveau mineure du 2100 qui a fait ses débuts en 2016. Ceci dit, les deux versions utilisent le même processeur principal basé sur une technologie de gravure archaïque de 28 nm.
Mais récemment, Qualcomm nous a surpris en annonçant le Wear 4100. Le processeur est la première mise à niveau appropriée que WearOS ait jamais reçue. Le Wear 4100 suit le rythme et passe à une gravure de 12 nm. Selon Qualcomm, cela fournira environ 25% d’autonomie en plus. Cette nouveauté correspond aussi à quatre cœurs de processeur A53 dans le 4100 cadencé à 1,7 GHz, remplaçant les cœurs A7 du 3100 qui ne fonctionnaient qu’à 1,1 GHz.
Qualcomm estime que le 4100 offrira des performances 85% plus rapides que le 3100 côté processeur. Le nouveau GPU Adreno A504 quant à lui, sera jusqu’à deux fois et demie plus rapide que l’Adreno A304 dans le chipset précédent.